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Mon matériel sous-marin

En lançant ce blog, je me dis qu’il est pertinent de le faire en se présentant.  Je vais le faire en parlant tout d’abord de ce qui m’occupe le plus en ce qui concerne la captation d’images: c’est-à-dire la captation sous-marine.  Je parlerai des autres volets de ma passion pour l’image et la nature dans un autre billet.

Je suis instructeur de plongée.  Je suis arrivé à la plongée assez tard.  J’avais la mi-trentaine.  C’était une façon pour moi de renouer avec mes rêves d’enfance.  J’ai passé beaucoup de temps, à une époque assez lointaine, à contempler les documentaires de Cousteau.  J’espérais un jour faire comme lui.  En vieillissant, je me suis éloigné de mes rêves d’enfance que je trouvais quelque peu utopiques…pour mieux y revenir quand le temps fut venu.  Comme quoi, quand on rêve très fort, il est possible de faire bien des choses qui semblent inatteignables.

Pour ce faire, je me suis lancé à la découverte d’un fleuve qui me mystifie et à côté duquel j’ai grandi:  le Saint-Laurent!

J’adore l’eau froide et les espèces qu’elle abrite. J’aime surtout le fait que les endroits où je plonge, dans le Saint-Laurent, je suis toujours seul.  Ce ne sont pas des sites de plongée officiels.  Peu d’humains on vu ce que j’ai vu dans le Saint-Laurent! En fait, je me promène à bord de mon zodiac, et grâce au sonar, je découvre les infrastructures sous-marines qui semblent intéressantes.  C’est le sonar, et mon instinct, qui décident donc des endroits où je vais plonger.

Ce qui revient à dire que j’ai besoin d’une embarcation pour accomplir mon travail.

J’adore les zodiacs!  Pas parce que c’est agréable de faire des tours sur l’eau à l’intérieur de ceux-ci (ce sont plutôt des tape-fesses exemplaires), mais bien parce que ce sont des bateaux de plongée parfaits.  Jouissant d’un faible tirant d’eau, mon zodiac me permet de fréquenter tous les débarcadères de la Côte-Nord.  Et dieu sait si plusieurs d’entre eux sont endommagés!  Le zodiac me permet des mises-à-l’eau efficaces lorsque j’ai mon équipement de plongée sur le dos.  Et on a modifié le mien afin qu’il soit le plus efficace possible pour les tournages sous-marins.  Il y a des endroits pour accrocher les gopro un peu partout.  Il y a un plateau qui permet de monter les caissons sous-marins.  Et en dessous duquel on peut placer les valises des caméras quand on est en déplacement d’un site à l’autre.  Le toit permet de protéger les caméras lors d’intempéries.  Et il est équipé de tout un système d’éclairage pour les sorties nocturnes! Bref, c’est un bateau de tournage quasi parfait!

Comme tous les plongeurs-filmeurs, je crois, j’ai moi aussi commencé à filmer sous l’eau avec une gopro.  Le rendu est agréable avec cette petite caméra.  Mais les limites sont atteintes rapidement.  J’ai par la suite migré vers un compact de luxe de sony.  La RX100, que j’ai placé dans un caisson Ikelite.  L’éclairage était assuré par un flash Ikelite DS161 et une Ikelite Vega.  C’est vraiment là que j’ai commencé à aimer produire des images sous-marines.

Et c’est la macro-photographie qui m’a interpellé en premier.  Pour bien y parvenir, j’ai ajouté des loupes à mon caisson Ikelite.  Et je me suis procuré un trépied.  Un trépied sous l’eau!  Hé oui!  J’aime ça les plans compliqués!

Lorsque j’ai conclu un contrat avec Canal D, j’ai changé de caméra.  Encore une fois!  La RX100 ne permettait pas de faire du 4K.  Et elle imposait la charte des couleurs Sony.  Que je trouve un peu disco.

Nous avons par conséquent pris la décision de descendre sous l’eau une Sony A7Sii, agrémentée d’un enregistreur externe Atomos Shogun.  Le caisson de la caméra est un Aquatica.  Celui de l’enregistreur est un Nauticam.  Je travaille avec une lampe Light and Motion 8000.  Et j’utilise une Light and Motion 3000 pour travailler les ombrages.  Je me suis équipé d’un système macro d’Aquatica:  le flip holder qu’ils disent en latin!  Les lentilles que j’utilise sous l’eau sont la 90mm de Sony pour la macro.  Et la 16-35mm de Sony pour le grand-angle.  J’utilise toujours le trépied.  Mais seulement pour la macro.  En grand-angle, le caisson a une flottabilité à peu près nulle, ce qui me permet de travailler correctement sans avoir besoin d’appuyer le caisson.

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J’apporte souvent sous l’eau la Gopro Hero black 4.  Elle me permet de filmer facilement les environnements où je me trouve.

Ça ressemble pas mal à ça pour le matériel de captation sous-marine!

Dans le prochain billet, je vous parlerai de l’équipement de plongée dont j’ai besoin pour fréquenter mes sites de plongée!

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