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Terre et mer

Ce matin, j’avais des clients que je devais amener en mer.  Ils voulaient explorer, pour une deuxième journée d’affilée, les profondeurs du Saint-Laurent dans le secteur de Baie-Comeau.  Ils devaient faire deux plongées.  C’est ce qui était prévu.  Mais la pluie s’est mêlée de la partie.  Résultat, nous n’avons fait qu’une seule plongée.

Ce fut là l’impact de la pluie sur l’horaire de la journée.  Une courte journée.  Mais l’impact sur la photo sous-marine fut tout aussi important.  Le ciel gris, combiné au bloom de phytoplancton, a plongé le Saint-Laurent des profondeurs dans la nuit noire la plus totale dès les 50 pieds de profondeurs.

Je dois l’admettre, j’aime mieux travailler en photo sous-marine lorsque nous avons un petit coup de pouce du soleil.  En pleine noirceur, on doit se fier uniquement à nos flashs et lumières vidéo.  C’est beau pareil.  Mais moins, à mon goût.  Mais bon, c’est comme ça.

Comme la journée a été écourtée par la pluie, il me restait du temps en après-midi.  Ça tombait bien, puisque j’ai reçu hier une nouvelle lentille macro et je voulais la tester.  C’est une lentille chinoise Mitakon 20mm super macro.  Elle permet d’agrandir les sujet de 4 à 4.5x.  Ça ressemble plus à un microscope qu’à une lentille de caméra je dois dire.  J’étais curieux de l’essayer et de voir les photos qu’elle me permettrait de prendre.

Première impression, c’est très, très, très difficile de travailler avec cette lentille. Les 20mm nous contraignent à travailler très près des sujets.  Aussi bien dire qu’on doit mettre de côté tous les insectes nerveux.  Ils n’apprécient aucunement de voir une lentille s’approcher à quelques centimètres d’eux.  Ils fuient bien avant qu’on soit prêt à prendre une photo.

Seconde impression, c’est très, très, très difficile de focuser avec cette lentille.  On a du mal à bien viser les sujets tellement ils sont zoomés.  Et oubliez de travailler à main-levée.  La moindre secousse provoque des flous de bougé qui tuent le piqué de la photo.  Imaginez lorsqu’il vente le moindrement et que les brindilles sur lesquelles se trouvent nos sujets sont secouées!

Ça prend donc impérativement un trépied pour utiliser cette lentille. Et on devrait l’utiliser surtout lorsqu’il ne vente que peu ou prou.

Je suis quand même parvenu à poser des insectes minuscules avec cette lentille aujourd’hui. Des insectes de quelques millimètres seulement.  Ou les yeux de certains insectes plus gros.  C’est clair, cette lentille nous permet d’aller plus loin qu’une simple lentille macro.  Mais pour l’instant, je ne suis par emballé par le piqué qu’elle nous offre.  Il me faudra fait d’autres tests pour me convaincre de l’ajouter à mon arsenal de lentilles régulier. À suivre, donc.

Le sous-marin du jour:

 

Le terrestre du jour:

 

7 réponses sur “Terre et mer”

      1. J’utilise un cobra par contre. Et j’espère passer bientôt à un vrai flash macro. En ce qui me concerne, je ne
        Me
        Passerais pas du flash en macro. Et je travaille aussi avec un petit trépied.

      2. Un flash macro est moins polyvalent que le cobra, mais toi tu en as déjà un donc pourquoi pas 😉

        Tu es moins réactive avec un trépied non ? Je me vois mal faire des insectes qui bougent au trépied. 🙂 une habitude à prendre peut-être 🙂

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