Patrick R. Bourgeois photo

Le film que nous avons fait pour Canal D (Québec profond) et qui portait sur le Saint-Laurent marin, je le voulais poétique et en rien moralisateur. Et nous avons réussi, je me permets de le dire !

Je ne voulais pas que les gens qui le regarderaient se découragent devant l’ampleur de la tâche qui se dresse devant nous si on veut sauver l’estuaire et le golfe. Dans un premier temps, je voulais plutôt les sensibiliser aux beautés de ces habitats formidables. Pour en faire par la suite des protecteurs.

N’en demeure pas moins que l’une des dernières scènes du film Québec profond frappait dans le front. Il s’agissait d’images nous présentant un petit rorqual qui s’était tué dans des engins de pêche, près de Baie-Comeau. Le pauvre animal s’était étranglé à mort avec le cordage de cages à bourgots.

Les biologistes de Pêche et Océans Canada m’avaient appelé pour que je prélève des bouts de chair sur la carcasse afin qu’ils puissent l’étudier dans leurs laboratoires.

Dans le film, on avait utilisé ce segment afin d’ouvrir vers l’importance de protéger le Saint-Laurent. Mais il était clair, pour moi, que la suite que je donnerais à ce point de vue devrait prendre place dans un autre film.

Et c’est toujours là que j’en suis.

Ces temps-ci, je suis un peu moins présent sur les réseaux sociaux. Je travaille sur des projets de livres et de films. Dont un qui concerne le Saint-Laurent marin.

Je vais bien sûr vous tenir au courant au fur et à mesure que tout ça va progresser.