Patrick R. Bourgeois photo

Les dommages collatéraux provoqués par l’industrie de la pêche sont nombreux et importants.

Je vous ai partagé cette semaine une série de photos présentant un petit roqual qui s’était tué dans un engin de pêche, près de Baie-Comeau. Il faut savoir qu’environ 300 000 baleines, dauphins et tortues meurent chaque année empêtrés dans des cordages et filets liés à la pêche industrielle.

Mais sous les flots, la pêche continue de tuer bien à l’abri des regards.

L’ONU estime qu’entre 600 000 et 800 000 tonnes d’engins de pêche sont perdues en mer chaque année. Ces débris continuent de tuer des années durant.

Pêche et Océans Canada évalue que de 5 à 30% des poissons commercialisables sont gaspillés chaque année parce que tués par des engins de pêche fantôme. C’est énorme!

Il y a quelques années, j’étais tombé sur une cage de pêche dans laquelle était emprisonné un beau loup atlantique. J’ai essayé de le sortir de là. En vain. J’étais creux. Je n’avais donc pas beaucoup de temps pour mener l’opération. La cage était très lourde. Et elle était renversée, ce qui ne me permettait pas d’accéder à la trappe.

Ce loup est mort dans cette cage les jours qui ont suivi.

Je rappelle que le loup atlantique est une espèce vulnérable.

Des efforts sont menés par les pays pour enrayer ce problème. Dans le golfe Saint-Laurent, des dizaines de tonnes de ces cochonneries sont récupérées chaque année.

C’est au moins un pas dans la bonne direction.