Patrick R. Bourgeois photo

Passer la nuit en forêt, c’est s’accorder des moments de grande qualité. On a alors le temps de profiter de la nature dans toute sa splendeur.

Un lac, c’est beau, certes, même à midi. Mais c’est quand même pas mal plus extraordinaire quand les belles lumières du matin ou de la fin de journée s’installent. La beauté naturelle se décuple alors d’une manière spectaculaire. Et il s’agit tout simplement d’être là pour en profiter pleinement.

Quand la nuit noire s’impose tout autour de nous, il est temps d’observer le ciel étoilé. Loin de toute pollution lumineuse, la profondeur de l’espace se livre à nous, nous faisant comprendre à quel point nous sommes tout aussi minuscules qu’insignifiants dans cette immensité infinie qu’est l’espace.

Et le plus beau dans tout ça, c’est que ce spectacle se déroule dans un silence d’une profondeur absolue. Pas de bruits d’auto, de camion ou d’avion. Que les cris du loup, du grand-duc ou de la chouette rayée pour le percer de la plus belle façon qui soit. On ne s’en plaint jamais.

Alors que tu es tranquillement installé à ton campement, tu entends parfois un animal se déplacer aux alentours. Il s’agit plus souvent qu’autrement d’un animal minuscule qui profite de l’obscurité pour s’alimenter. C’est à ces occasions-là que j’ai réalisé les plus belles observations du crapaud d’Amérique, par exemple.

Puis le matin est de retour. Il est important de se lever en même temps que les premiers oiseaux qui recommencent à chanter. Il s’agit là des plus belles occasions qu’il y a de les prendre en photo.

Ces moments simples, mais extraordinaires, sont possibles dans une région de terres libres parce que 100% publiques. Et je parle bien sûr de la Côte-Nord.