Je dois bien dire que je suis complètement épuisé…
Ces derniers jours, j’ai arpenté le territoire couvert par la Réserve mondiale de la biosphère du lac St-Pierre, question de poursuivre mon mandat photo que je réalise pour eux.
J’ai dormi dans les bois, afin de bien profiter de la belle lumière. Une photo prise à midi, ça vaut jamais plus qu’un clou rouillé.
Mais au mois d’octobre, de tels plans sont épuisants. Les nuits sont glaciales. Et le corps lutte pour maintenir sa chaleur. Le matin, tu peux croire avoir bien dormi, mais ton corps te fait quand même savoir qu’il est fatigué. Et tu le crois aisément quand tu vois l’étang à côté de ton campement qui est recouvert d’une couche de glace.
Pour réaliser mes photos, je parcours de grandes distances, la nuit, dans la forêt. Aussi bien dire que je me couche bien tard. Ce qui n’arrange pas vraiment les choses.
Ces-jours-ci, je souhaitais plus que tout profiter de la présence de la comète Tsuchinshan-Atlas dans notre ciel. Et je dois dire que j’ai bien rempli ma mission. Et j’en suis extrêmement heureux! J’ai même un time lapse mettant en vedette la comète.
Pendant que je photographiais le corps céleste, les castors tout autour de moi s’animaient dans l’inquiétude. Ils ne semblaient pas comprendre ce qu’un humain faisait sur leur territoire alors que la nuit était tombée.
« Mais je suis ici pour la comète », que j’aurais aimé leur faire comprendre. Mais rien à faire. Ils ne cessaient de frapper de la queue sur les eaux noires du lac, en guise d’avertissement pour leurs congénères des environs. Et moi de faire un saut à chaque nouveau coup de queue!
Je reviens de mon séjour mes caméras pleines d’images. Et ma tête pleine de souvenirs.
Promis, je vous raconte tout en détails dans les prochains jours.
Pour l’heure, je m’en vais me coucher dans un lit bien chaud.



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