Ces dernières semaines, j’ai été complètement absorbé par le dossier de Stablex, à Blainville. Ce dossier implique une compagnie américaine qui enfouit des tonnes de déchets dangereux américains en plein coeur d’une tourbière millénaire.
Grâce aux outils que je possède sur les réseaux sociaux, nous sommes parvenus à faire éclater une partie de la vérité. Au plus fort de l’affaire, j’enregistrais jusqu’à un million de visionnements sur les réseaux sociaux, par semaine (essentiellement Facebook).
Ce que Stablex m’a fait réaliser, parce que plusieurs personnes m’écrivaient pour me raconter leurs propres histoires, c’est que le Québec est aux prises avec une myriade de dossiers de ce type. N’ayons pas peur des mots, nous sommes en train de nous faire déposséder de notre Québec, et des ressources naturelles qu’il abrite.
Afin d’approfondir la chose, je me suis dernièrement entretenu avec Carole Neill qui lutte contre TES Canada. Une compagnie privée sous le contrôle partiel de France Desmarais qui espère construire une forêt d’éoliennes industrielles en plein coeur de la campagne mauricienne, sans prendre en compte le bien-être de la communauté locale.
Cet épisode du balado Empreinte sauvage aborde les impacts des éoliennes sur la faune, la pollution sonore et ses effets sur la santé humaine, ainsi que l’importance du patrimoine paysager pour la santé mentale. Les intervenants discutent également des enjeux économiques liés à l’exploitation des ressources, de la privatisation de l’énergie et des profits réalisés par des entreprises privées. La mobilisation citoyenne et le soutien scientifique sont mis en avant comme des éléments clés dans la lutte contre ces projets controversés.
Dans cette conversation, Carole Neill et Patrick R. Bourgeois discutent aussi de la manipulation au sein des conseils municipaux. Ils abordent les mensonges et la désinformation qui circulent, ainsi que les impacts environnementaux des projets éoliens. Ils soulignent l’importance de la démocratie locale et des référendums pour impliquer les citoyens dans les décisions qui les concernent.


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