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Photographier les orangs-outans avant qu’ils ne disparaissent

Une vaste étude publié dans le magazine scientifique Current Biology nous apprenait qu’en 16 ans seulement l’activité humaine avait provoqué la disparition de 150 000 orangs-outans.

Pas 200.  Pas 500.  Ni même 1000.  Mais bien 150 000!

Ce chiffre m’a complètement renversé.  Et bouleversé.

L’orang-outan est un grand singe forestier qui vit sur l’île de Bornéo.  Évidemment, il figure aujourd’hui sur la liste rouge de l’IUCN (International Union for Conservation of Nature).  Les experts estiment que l’espèce devrait être complètement disparue d’ici quelques décennies.

Les principales causes provoquant la disparition de cet animal magnifique sont la déforestation liée à l’exploitation forestière et à l’industrie de l’huile de palme. La chasse et le braconnage y sont aussi pour beaucoup.  Il y a encore des gens qui mangent ce singe ou qui le tuent parce qu’il s’introduit dans les plantations d’huile de palme, là où il n’est pas toléré.

En tant que grand singe forestier, l’orang-outan a besoin de forêts bien portantes pour s’épanouir.  Et à Bornéo, là où l’orang-outan est une espèce endémique, elles se font de plus en plus rares.

Il reste aujourd’hui moins de 100 000 orangs-outans sauvages.  C’est peu.  Mais il est encore temps de faire quelque chose.  En freinant l’industrie de l’huile de palme notamment et en instaurant des mesures empêchant la chasse et le braconnage.

Je trouve cet animal franchement magnifique.  Ce serait un rêve pour moins de le photographier dans son habitat.  Avant qu’il ne soit trop tard, je devrai bien trouver le moyen de me rendre à Bornéo pour prendre des photos de ce grand singe.  Je voudrai aussi profiter de l’occasion pour photographier l’impact de l’activité humaine sur la nature de cette île.  Et communiquer directement ces informations aux Québécois qui suivent mes activités.

L’été dernier, je suis parvenu à filmer des bélugas nageant dans le Saint-Laurent.  Cette espèce connaît aussi des jours difficiles.  Je me dis que réaliser des images de bélugas, ou d’orangs-outans, de ces animaux profondément menacés, cela ne peut que leur donner un coup de pouce.  Des images parviennent bien souvent à faire connaître mieux que tous les mots du monde les situations difficiles qui frappent certaines espèces.  C’est un peu la modeste part que je peux faire pour ces animaux.  Alors je le fais.  Dans le respect de l’animal.  Bien sûr.

Pour plus de détails sur la situation tragique de l’orang-outan:

via Les orangs-outans de Bornéo disparaissent dans l’indifférence

11 réponses sur “Photographier les orangs-outans avant qu’ils ne disparaissent”

  1. Je comprends tout à fait ton rêve, j’aimerai le faire également. C’est un animal fantastique. Je rêvais d’aller voir les Gorilles de montagne, je l’ai fait et c’était incroyable.

    Malgré toute la sympathie que dégage ce singe, j’ai vraiment peur pour son avenir…

    1. Et oui, je suis très inquiet aussi. Il n’y qu’à lire les ingrédients des produits qu’on consomme pour voir à quel point l’usage de la maudite huile de palme est répandu. L’orang-outan n’est pas sorti du bois, comme on dit au Québec en lieu et place de l’expression « sortir de l’auberge », je crois 😉

      1. J’ai pris, il y a quelques années, la décision de ne plus manger de produits industriels… c’est ma façon de lutter à mon échelle contre l’exploitation de l’huile de palme.

        « Sortir du bois », une expression de circonstance pour l’orang-outan. S’il était sorti de l’auberge, ça aurait été plus bizarre ! 🙂

      2. J’ai arrêté la viande il y a 3 ans et ce n’était pas si dur que ça. Au début, il y a toujours des petites envies de charcuterie puis ça passe… il y a même eu un moment où le rayon boucherie des supermarchés me dégoutait…

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