Ils sont la bête noire de plusieurs. Parce qu’ils harcèlent et piquent. Je parle bien sûr du moustique. Qu’on appelle maringouin, ici, au Québec.
Les maringouins pondent leurs oeufs dans des mares stagnantes. Dans de la végétation humide également. La première génération à apparaître au printemps est issue d’oeufs qui auront passé l’hiver sous la neige.
On reconnaît le mâle à ses antennes. Elles sont beaucoup plus soyeuses et plumeuses que celles de la femelle.
Chez le maringouin, c’est uniquement la femelle qui pique. Elle nous plante son proboscis dans la peau afin de pomper une petite quantité de sang. Ce sang servira à nourrir les oeufs qui se trouvent dans son abdomen.
Une fois que les oeufs auront éclos, la larve et ensuite la nymphe attendront au fond de petites mares le moment de se transformer en adulte. La larve et la nymphe ne se nourrissent pas. On les voit dans les flaques d’eau remuer comme des genres de virgules. Elles respirent par l’extrémité de leur abdomen qui agit comme une espèce de tuba.
En déambulant ces jours-ci dans les marais, j’aperçois des pléthores de nymphes. Les flaques en sont littéralement remplies. On aura, à n’en pas douter, une bonne saison des moustiques cette année, au Québec.
Si ils sont agaçants, les maringouins demeurent très importants. Ils permettent à une multitude d’espèces de se nourrir. On pense aux araignées, aux amphibiens et aux oiseaux.