Dans le combat de l’homme contre la machine, je dois irrémédiablement m’avouer vaincu
Durant la nuit d’hier, l’hermine – car là, j’ai un ordre de grandeur grâce à sa proie, ce n’est donc pas une belette à longue queue – était très active. Elle a très souvent déclenché mon piège. Et les images ainsi réalisées sont tout simplement époustouflantes. Jamais l’homme n’aurait pu faire ces images. Mets ça dans ta pipe, homme.
Bon, bon, ok. On va maintenant donner un peu de mérite à l’homme quand même
Sans l’homme qui sait lire la forêt, le piège ne se placerait jamais seul à la bonne place. Cet abri d’hermine, il fallait le trouver. Mettre un piège n’importe où est complètement inefficace. C’est une grande perte de temps.
Sans l’homme qui maîtrise une caméra, jamais les images réalisées auraient été à point. Il fallait ajuster la caméra correctement. Le diaphragme assez fermé pour avoir la plus grande zone de focus possible. Mais pas trop pour quand même bien gérer la lumière. Il fallait aussi ajuster la vitesse d’obturation correctement. Assez rapide pour figer un animal remuant, mais pas trop pour quand même bien gérer la lumière. Et cette lumière, il fallait quand même bien positionner les flashs pour que la lumière artificielle ne donne pas un effet trop « plastoc » à la scène.
Sans l’homme qui avait une idée de l’image qu’il voulait composer, jamais les images n’auraient ressemblé à ça. C’est l’esprit créatif de l’homme qui crée les images. Le piège ne le peut.
L’homme a donc créé ces images à lui seul. Grâce à un outil formidable: le piège photographique! Et un sujet coopératif: l’hermine.
C’était ma résolution 2021, faire plus d’images avec le piège. Pour l’heure, j’ai un piège assez basique. Je compte bien améliorer un peu l’outil au cours de l’année. Et imaginer d’autres espèces à chasser! On devrait avoir du fun!
Mais pour l’heure, je dois dire que chus content de moi ! Ben quoi, on est toujours les mieux placés pour s’envoyer des fleurs



Bravo, c’est l’expérience qui paye. Et elle paye bien.