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La légende du Bigfoot enfin élucidée?

Cette créature prend le nom de bigfoot, de sasquatch ou de yéti, tout dépendant d’où on se trouve dans le monde et à partir de quelle culture les histoires circulent.

Peu importe le nom qu’on lui attribue, un fait demeure: ce cryptide est carrément devenu légendaire et les observations le concernant ne cessent de circuler depuis des décennies, voire des siècles, maintenant.

Ce sont probablement les images tournées par Patterson en Californie en 1967 qui ont relancé les histoires de bigfoot. À ce jour, nul n’a pu démontrer qu’il s’agissait là d’un canular. Mais comme on dit : quand c’est trop beau pour être vrai…

Les statistiques à la rescousse

Un chercheur a peut-être trouvé la façon d’expliquer enfin le phénomène du bigfoot, et son explication, elle, passe par la science et les mathématiques.

Floe Foxon, spécialiste des données chez Pinney Associates, a eu recours à des méthodes statistiques afin d’établir un rapprochement entre les observations de bigfoot et des observations d’ours noirs qui pourraient être tout simplement erronées. Comme l’ours noir peut se dresser sur ses pattes arrières, et se déplacer ainsi sur de courtes distances, Floe Foxon lance comme hypothèse que ce seraient des ours sur deux pattes que les gens voient et non pas un bigfoot.

La méthode employée par Foxon est simplissime. Il a divisé l’Amérique du Nord en grandes régions. Il a par la suite produit des cartes afin de présenter les régions où on retrouve le plus grand nombre d’observations de bigfoot, là où il y a les plus fortes densités humaines et, finalement, là où on trouve le plus d’ours noirs. Il a par la suite croisé le tout.

Foxon prétend que s’il y a beaucoup d’humains dans un secteur, les probabilités d’obtenir des observations de bigfoot augmentent. Là où il y a beaucoup d’ours noirs, il y a aussi plus de chances que les gens confondent cet animal sur deux pattes avec un bigfoot. CQFD.

Et sa logique fonctionne. Les observations de bigfoot sont beaucoup plus nombreuses dans les régions fortement peuplées d’Amérique du Nord et là où il y a beaucoup d’ours noirs.

(Pour le Texas, l’ours noir est en train d’y effectuer un retour. Ce qui viendrait aussi appuyer les analyses de Foxon.)

Évidemment, cette démonstration n’explique pas tout.

Il y aura encore de nombreuses personnes après ça pour prétendre que ce qu’elles ont vu n’était pas un ours noir. Plusieurs vidéos qui circulent et plusieurs empreintes retrouvées ça et là dans la nature ne peuvent de fait pas être attribuées à l’ours noir. Il faudra fouiller ailleurs que dans les statistiques de Foxon pour trouver la bonne réponse dans ces cas-là. Mais pour un grand nombre d’observations de bigfoot, je demeure persuadé que l’explication de Foxon est la bonne.

En ce qui me concerne, j’ai énormément de difficulté à croire qu’un si gros animal puisse exister dans des régions aussi densément peuplées que la Californie, le Texas ou la Floride sans qu’on puisse le prouver d’une manière ou d’une autre.

Il y a tellement de caméras de surveillance dissimulées un peu partout dans les forêts de ces régions-là en particulier qu’il faudrait que le bigfoot soit un véritable ninja pour les éviter toutes, tout le temps.

Enfin, le débat reste ouvert.

Cela nous permettra au moins d’entendre encore de nombreuses histoires fascinantes concernant ce cryptide légendaire.

Source : Trustmyscience.com

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