fbpx

On coupe moins d’arbres en Amazonie depuis la victoire de Da Silva

Depuis l’arrivée au pouvoir de Luiz Inacio Lula da Silva il y a quatre mois de cela maintenant, l’Amazonie a connu un recul significatif de la déforestation. Lorsqu’il est devenu président, da Silva a fait de la protection de l’environnement une priorité de son gouvernement, en particulier en ce qui concerne l’Amazonie, la plus grande forêt tropicale du monde.

Da Silva a fait la promesse de mettre un terme à la déforestation dans son pays d’ici 2030. Vous allez me dire que c’est là une promesse très ambitieuse quand on considère que la moitié de l’Amazonie a déjà été perturbée par les activités humaines. Et vous auriez bien raison de le faire. Mais bon, il faut toujours bien commencer quelque part.

La déforestation au Brésil est principalement due à l’avancée des entreprises agricoles qui rasent la forêt tropicale afin de mieux mener leurs activités. Un rapport officiel a établi que le recul de la déforestation a été de 68% en avril 2023 en comparaison à avril 2022, période au cours de laquelle le leader d’extrême droite, Bolsonaro, dirigeait le Brésil.

« Les quatre derniers mois montrent une réduction de 40% par rapport à la même période l’année dernière (…) C’est positif, mais pour affirmer qu’il y a une tendance claire de réduction, il faut attendre les résultats de la période de pic de déforestation. »

Daniel Silva, spécialiste de la conservation à l’ONG WWF Brésil (Agence France-Presse)

Pour enrayer la déforestation, da Silva a mis en place des politiques strictes afin de lutter contre les coupes illégales. Des forces de sécurité ont été déployées dans les régions de l’Amazonie pour surveiller et empêcher les activités de défrichement non autorisées. Des opérations de lutte contre la déforestation illégale ont aussi été lancées, conduisant à l’arrestation et à la condamnation de nombreux délinquants environnementaux.

En outre, da Silva a encouragé le développement de programmes de conservation de l’environnement et de développement durable en Amazonie. Des incitations ont été offertes aux communautés locales pour qu’elles adoptent des pratiques agricoles plus durables et préservent la forêt tropicale plutôt que de la détruire. Des initiatives de reforestation ont également été lancées pour restaurer les zones dégradées. Et le Fonds Amazonie a été réactivé, lui qui avait été gelé en 2019 par le gouvernement Bolsonaro. Ce fonds, financé par l’international, sert à financer la protection de la forêt tropicale.

Le gouvernement brésilien a aussi créé 6 nouvelles réserves indigènes. Ces réserves agissent comme autant de remparts contre la déforestation.

photo of a tapir
Photo de Rutpratheep Nilpechr (Pexels.com)
animal big big cat blur
Pixabay (Pexels.com)

Les actions de l’administration de da Silva ont suscité une plus grande prise de conscience de l’importance de l’Amazonie en tant que puits de carbone et de réservoir de biodiversité, tant au niveau national qu’international.

Cependant, il est important de noter que malgré ces progrès (qui peuvent paraître timides à certains égards), la déforestation en Amazonie reste pleinement un défi persistant. Des années de laisser-aller en matière de déforestation sont difficiles à renverser, voilà pourquoi l’Amazonie perd encore de ses territoires naturels malgré le fait que le Brésil est maintenant dirigé par un gouvernement qui veut complètement mettre un terme à la déforestation.

De nouveaux efforts doivent être entrepris dès maintenant pour maintenir et renforcer les politiques de conservation de l’environnement, notamment en garantissant une application rigoureuse des lois et en luttant contre les pressions économiques qui encouragent le défrichement illégal. La protection de l’Amazonie nécessite une coopération continue entre les gouvernements, les organisations environnementales et les communautés locales pour préserver cet écosystème vital pour la planète.

Bref, on n’est pas sortis du bois!

Source: Yahoo

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :