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Le Protocole de Montréal a protégé les calottes glaciaires

En environnement, les bonnes nouvelles ne sont pas légion. Alors quand je mets la main sur l’une d’entre elles, je me fais un devoir de vous la communiquer.

Aujourd’hui, je vous parle d’un impact insoupçonné qu’a eu le Protocole de Montréal, un impact important qu’il a eu sur l’état des glaciers de la planète.

Mais tout d’abord, qu’est-ce que le le Protocole de Montréal? Ce Protocole est un accord international visant à protéger la couche d’ozone stratosphérique en réglementant la production et la consommation de substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO). Il a été adopté le 16 septembre 1987 à Montréal, au Québec, d’où son nom.

A starry night sky and and an atmospheric glow
A starry night sky and and an atmospheric glow by NASA Johnson is licensed under CC-BY-NC-ND 2.0

Le Protocole de Montréal a été un jalon majeur dans la coopération internationale pour l’environnement. Il a établi des engagements contraignants pour les pays signataires visant à éliminer progressivement l’utilisation de SAO tels que les chlorofluorocarbones (CFC), les halons, les tétrachlorures de carbone (CTC), les bromures de méthyle, et d’autres substances similaires qui appauvrissent la couche d’ozone.

L’appauvrissement de la couche d’ozone a des conséquences graves pour la santé humaine et l’environnement. Une exposition excessive aux rayons UV peut entraîner des problèmes de santé tels que des cancers de la peau, des cataractes, des affaiblissements du système immunitaire et des perturbations des écosystèmes terrestres et marins.

Le Protocole a été renforcé par des amendements successifs, notamment l’amendement de Londres en 1990, l’amendement de Copenhague en 1992, l’amendement de Montréal en 1997, et l’amendement de Pékin en 1999. Ces amendements ont étendu les engagements des pays et ont accéléré le calendrier de suppression des SAO.

Grâce aux mesures prises dans le cadre du Protocole de Montréal, la production et la consommation de nombreuses substances appauvrissant la couche d’ozone ont été considérablement réduites. En conséquence, on observe une reprise progressive de la couche d’ozone stratosphérique, ce qui contribue à la protection de la Terre contre les rayons ultraviolets nocifs du soleil.

On apprend ces jours-ci, grâce à une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, que la lutte contre les gaz qui réduisaient la couche d’ozone a aussi ralenti le réchauffement climatique, et ce, parce que ces mêmes substances sont aussi des gaz à effet de serre.

La disparition progressive des SAO a évité un réchauffement planétaire d’environ 0,5 °C. Cette hausse du mercure globale aurait provoqué la perte de plus d’un demi-million de kilomètres carrés de glace dans l’Arctique jusqu’en 2020.

Source : Proceedings of the National Academy of Sciences

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