fbpx

Un requin blanc salue la caméra

Il y a de plus en plus de requins blancs qui fréquentent les eaux du golfe Saint-Laurent. Certains se risquent même parfois à pénétrer l’estuaire. D’emblée, les gens seraient portés à croire que ces présences sont liées aux bouleversements climatiques. Or, il n’en est rien. C’est davantage un juste retour des choses que de voir de tels requins chez nous qu’un phénomène nouveau.

Dans l’Atlantique Nord, les eaux au large des provinces maritimes de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, du Québec et de l’Île-du-Prince-Édouard, abritent des populations de requins blancs. Ces eaux riches en proies marines, comme les phoques, attirent les requins blancs pendant les mois d’été et d’automne.

Carcharodon carcharias (Great white shark)

Dans nos eaux, les requins blancs que l’on observe sont généralement des individus immatures. Si leur présence n’a rien à voir avec les bouleversements climatiques, ces derniers leur permettent par contre de rester chez nous plus longtemps.

Le requin blanc est un grand prédateur opportuniste. Il dévore tout ce qu’il trouve sur son passage. Au fil des ans, l’examen du contenu stomacal de ces requins a permis aux chercheurs d’observer la présence de saumon, de merluche, de flétan, de maquereau, de thon et d’autres requins parmi les proies. Le requin blanc consomme aussi chez nous des phoques, des marsouins et des oiseaux marins.

Les études démontrent désormais que ce requin vit plus longtemps qu’on ne le croyait jusqu’ici. Certains individus pourraient atteindre l’âge vénérable des 70 ans. La maturité sexuelle survient alors que les individus atteignent la trentaine.

Le requin blanc est considéré comme une espèce menacée au Canada.

Ici, la visibilité de l’eau qui peut prfois être très relative donne des images quelque peu bouleversantes. Comme dans cette vidéo, alors qu’un requin blanc «salue» la caméra!

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :