Ces semaines-ci, je réalise quelques petits contrats de tournage au drone pour un documentariste qui s’intéresse aux pêcheries traditionnelles dans les eaux de l’estuaire du Saint-Laurent. Et les informations que je reçois en provenance de ces pêcheurs m’amènent à réfléchir beaucoup à l’état de l’estuaire du Saint-Laurent.

On sait que le capelan n’a pratiquement pas frayé dans l’estuaire cette année. Les pêcheurs n’en ont pas attrapés. Ce qui est de mauvais augure pour la suite du monde car ce poisson-fourrage est à la base de l’alimentation de plusieurs autres espèces fréquentant les eaux du Saint-Laurent.
Les pêcheurs me disent aussi que les anguilles sont maintenant rarissimes. 2023 est la pire année pour la pêche à l’anguille dans les eaux de l’estuaire, et ce, de mémoire d’humain. C’est dire!
L’été dernier, les températures de l’eau étaient très très très chaudes dans l’estuaire. (Ça n’a rien à voir avec la météo, en passant). Plusieurs espèces en ont profondément souffert. Je pense entre autres aux psolus et aux anémones.
Il reste à espérer que l’été prochain, la situation sera plus « normale ».
Même si j’en doute quelque peu.
Très intéressant et inquietant
Oui, c’est vraiment inquiétant tout ça.