En photo, la macro est une approche qui est techniquement assez difficile. Les sujets sont petits et la profondeur de champ très mince. Le focus doit donc être placé de façon quasi chirurgicale.
Cette approche est difficile sur terre. Maintenant, il faut imaginer le défi que ça représente sous l’eau.
Le moindre bougé de la part du photographe rend la photo floue. Dans l’eau, être parfaitement stable, ce n’est pas une sinécure. Et le viseur de la caméra est toujours plus difficile à consulter sous l’eau que sur terre. Cela rend encore plus difficile l’ajustement du focus.
Mais quand on réussit, on découvre alors un monde complètement insoupçonné. Le monde du minuscule dans le Saint-Laurent est spectaculaire. On découvre les détails des animaux comme il serait impossible de le faire autrement. Et on peut assister à des comportements impressionnants qui animent ces micro-scènes.
Dans la série ci-bas, on voit des oeufs de nudibranche qui sont placés tout juste à côté d’une framboise de mer. La framboise de mer est un corail mou dont se nourrissent les nudibranches. Le fait de pondre ses oeufs à côté de ce corail, c’est comme confier sa progéniture à un espace qui est constitué du garde-manger.
Souvent, je réalise également des photos pour me rendre compte, une fois à la maison, qu’il n’y a pas seulement un sujet dans ma photo, mais bien deux. Sur l’une des photos que je vous présente ici, on voit une caprelle qui est bien accrochée à un nudibranche.
Et que dire des têtes de poissons! Les détails d’un visage de plie, c’est… comment dire?…extraterrestre!
Mais pour arriver à réaliser ces images, il faut tout d’abord avoir pas mal d’expérience en plongée sous-marine.











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