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L’équipement pour filmer sous l’eau

Mon terrain de jeux sous-marin, c’est la Côte-Nord.  C’est là que je trouve que les fonds marins du Saint-Laurent y sont les plus spectaculaires.  Et en plus, vers la fin de l’été, l’eau y est claire.  Ce qui facilite les captations au grand-angle.

Mais dans le Saint-Laurent nord-côtier, l’eau est FRETTE !  Je plonge dans des eaux dont les températures avoisinent le zéro degré celsius.  Ce qui signifie que je dois me prémunir contre le froid.

Il n’y a que la combinaison étanche qui soit ici envisageable.  Ou le drysuit comme on dit en latin.  Pour ma part, j’utilise un dry trilaminé.  Ce qui veut dire que je porte tout simplement une coquille imperméable par-dessus bien des sous-vêtements chauds.  J’aime mieux le trilaminé que le dry en néoprène car il est plus confortable et maniable.  Et moins chaud dans le bateau. Mais plus froid sous l’eau (comme quoi, y’a rien de parfait) Car s’il faut se prémunir du froid, il faut encore plus faire attention aux coups de chaleur qui peuvent survenir dans le bateau.  D’où le trilaminé à la place du dry en néoprène.

Mais ce n’est pas tout.  Je dois en plus utiliser dans gants secs.  Les gants humides, lorsqu’on manie une caméra dans le Saint-Laurent, sont beaucoup trop froids.  Il m’est arrivé à plusieurs occasions de remonter dans le zodiac les mains complètement gelées.  Je devais les frotter contre le caoutchouc noir du bateau qui attirait les chauds rayons du soleil pour les dégeler.  C’est très douloureux, j’vous en passe un papier!

C’est pourquoi maintenant j’utilise des gants secs, avec des gants north face – pour ne pas nommer de marque – en-dessous de ceux-ci.  On peut imaginer que ça devient assez difficile de manipuler les boutons d’une caméra quand on a deux paires de gants dans les mains!

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Je plonge avec un cylindre d’acier de 100 pieds cubes.  J’aime beaucoup la flottabilité négative constante que me procure ce cylindre.  Au fond de l’eau, je suis beaucoup plus stable qu’avec un cylindre d’aluminium qui termine sa plongée en flottabilité positive.  Fini l’effet du bouchon dans le dos en fin de plongée grâce à mes cylindres d’acier!!

Et j’utilise une veste stabilisatrice de type « aile ».  Elle facilite la position à l’horizontale.  Ce qui est un plus quand on filme sous l’eau.

Voilà pour les quelques particularités de mon équipement pour la captation vidéo en eau glaciale.

Et bien sûr, pour me rendre sur mes sites de plongée, j’ai besoin d’un bateau. Les sites de la Côte-Nord sont très difficiles d’accès.  On n’y plonge pas du bord.  Ça prend donc une bonne embarcation pour naviguer sur les eaux parfois tumultueuses du Saint-Laurent.  Et le zodiac, bien sûr, a été configuré pour faciliter les opérations de plongée.  Ça veut dire que j’ai un porte-bouteilles, un sonar et toutes une série de lampes qui me permettent de sortir la nuit.

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