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L’insouciance des premiers instants

L’été, quand on vit dans une roulotte sur un camping qui se trouve au bout du monde (comme c’est mon cas), ça implique d’aller souvent chez mamie et papie pour avoir une vraie connexion internet (parce qu’il n’y en a pas sur le camping). Pour régler un dossier ou un autre.

Et quand on part très souvent en mer ou du côté des buissons (comme c’est aussi mon cas), ça implique encore plus la participation de papie et mamie qui doivent de ce fait garder fiston.

Aussi bien dire que je suis très souvent chez papie et mamie durant l’été.

J’y étais donc aujourd’hui, encore une fois.  Avec fiston bien évidemment.

Pendant que fiston jouait avec mamie ou papie, moi je pitonnais sur mon ordinateur. Jusqu’à ce que j’aie trois instants pour aller dehors.  Voir le soleil timide qui perçait de ses rayons les arbres du derrière de la maison.

Dans le gazon, une petite tache sombre.  Qui remue.  Bien discrètement.  Il s’agissait d’un oisillon.  De l’espèce merle américain.  Tellement jeune que l’oisillon n’avait pas encore vraiment appris la notion de danger.  J’ai pu m’approcher pour prendre ma photo sans le déranger.  En fait, il m’a vu arriver.  Il a ouvert un oeil.  Question d’identifier l’intrus.  Pour mieux le refermer aussitôt.  C’est que la sieste est bonne entre les repas que lui apporte maman. Et ce grand dada avec sa caméra, est-ce vraiment si dangereux que ça?  Il ne le croit pas.

Heureusement pour la famille de merles, les chats n’ont pas accès à la cour de papie et mamie.

L’insouciance, en pareil cas, ne sera pas lourde de conséquences.

C’est moi qui en étais bien heureux.

Avant de retrouver mon clavier sur lequel je devais pitonner.

2 réponses sur “L’insouciance des premiers instants”

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