Ce petit oiseau niche l’été dans la toundra. Il entreprend sa migration vers le sud assez tard à l’automne. Il passera l’hiver aux États-Unis.
La femelle descend plus au sud que le mâle.
Lorsqu’il est en déplacement, le bruant hudsonien forme des groupes de quelques dizaines d’individus. Il lui arrive de faire des arrêts aux mangeoires.
C’est un beau petit oiseau, mais assez difficile à poser. Il est assez farouche (pas trop, mais quand même), et il bouge constamment. Qui plus est, il aime se tenir à travers les branches. Difficile d’avoir un point de vue sur lui qui soit dégagé de tout élément distrayant l’oeil.
Pour le photographier, j’utilise un téléobjectif de 600 mm juché sur un monopode. En se déplaçant ainsi dans le marais, espérant parvenir à capter l’image de l’oiseau, on se fatigue assez vite. Car le téléobjectif est assez lourd. Et la vase aime bien retenir nos bottes. On se place de ce fait en situation où un flou de bougé peut survenir à tout moment. Un monopode, c’est bien pratique. Ça empêche les mouvements verticaux de la caméra. Mais ça n’empêche pas les mouvements horizontaux. Ce sont les bras qui doivent empêcher ces derniers. Et quand on est fatigué, la caméra bouge plus que d’habitude. Et l’image s’en ressent.
En fait, le mieux pour photographier cet oiseau serait d’utiliser un trépied. Mais il se déplace beaucoup. Dans les champs et marais. Pas très pratique de se promener là avec un trépied.
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