La semaine dernière, les tarins des pins ont fait leur apparition dans les boisés derrière chez moi. Il y en avait des dizaines et des dizaines. Je ne les avais point aperçus jusqu’ici, cet hiver. Leur arrivée en grand nombre fut par conséquent assez surprenante!
Le plumage de l’oiseau peut apparaître quelconque au premier regard. Ça demeure un petit oiseau brun, avec un peu de jaune sur la base des rectrices. Mais il est tellement sympathique, cet oiseau, qu’on en oublie rapidement le peu d’éclat de son apparence.
C’est un oiseau très peu farouche qui se laisse approcher facilement. Il s’agit donc d’un bon sujet pour la photo. Et comme il forme de grands groupes, ce ne sont jamais les sujets de photo qui manquent lorsqu’il est dans les parages.
Si la nourriture se faire rare certains hivers, le tarin de pins prendra la décision de migrer vers le sud. En rangs serrés, il pourra se rendre aussi loin du Québec que la Floride.
C’est un oiseau qui est régulièrement victime d’accidents avec les voitures. Il est attiré vers le bord des routes par les sels de déclaçage qui sont ici épandus l’hiver afin de faire fondre la glace. Son caractère peu farouche le dessert alors car il ne s’envole qu’au dernier moment lorsqu’une voiture se dirige vers lui. Et pas tout le temps dans la bonne direction…
Une très belle description que le tarins des pins étaient parmi les victimes des accidents de la route. C’est bien dommages car c’est un très belle oiseaux.