Il y a deux jours, dans le cadre de la COP26 de Glasgow, des pays possédant de vastes étendues forestières se sont entendus afin d’enrayer la déforestation. Cette entente se voulant une bonne façon de combattre les dérèglements climatiques.
Si les océans constituent l’un des poumons de la planète, les forêts en constituent à l’évidence le second. Elles absorbent chaque année des milliards de tonnes de gaz à effet de serre libérés chaque année dans l’atmosphère.
On parle de 100 pays abritant 85% des forêts mondiales; le Canada figurant parmi eux, tout comme le Brésil, la Russie, la Chine, les États-Unis ou le Congo.
Pour réaliser une telle entente, un financement public-privé de 19,2 milliards$ a été décidé (sur plusieurs années toutefois). C’est l’une des mesures-phare afin de limiter le réchauffement à 1,5 degré. C’est en effet ce qu’a soutenu le premier ministre britannique, Boris Johnson.
La déforestation est un phénomène alarmant et qui progresse toujours plus rapidement. À chaque nouvelle minute qui passe, l’équivalent de 27 terrains de football de forêt est rasé de par le monde. La déforestation aurait même progressé de 12% en 2020.
L’Indonésie joue les trouble-fêtes
L’encre n’était pas encore sèche sur le document que déjà on apprenait que l’Indonésie rejetait l’idée. C’est ce que nous apprenait le journaliste en environnement du Devoir, Alexandre Shields
Déforestation: l’entente signée à la COP26 ne tient déjà plus. L’Indonésie rejette l’idée et la déclaration finale «ne fait pas référence à la fin de la déforestation d’ici 2030», selon la délégation de ce pays, qui abrite de très importantes forêts. #COP26Glasgow
— Alexandre Shields (@AShields_Devoir) November 4, 2021


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