Dans quelques semaines, je quitterai la métropole montréalaise pour ma roulotte installée sur un camping sur le bord du Saint-Laurent marin.; à Pointe-Lebel, près de Baie-Comeau, pour être plus précis. Ma mission: collecter des images sous-marines!
Je suis en pourparlers avec des chaînes télés afin de lancer de nouveaux projets concernant le Saint-Laurent marin. Tout ça devrait se concrétiser dans les prochaines semaines. Je vous tiendrai au courant.
Mais une chose demeure, et c’est que cet été, je ne serai pas en production. Ce qui pointe à l’horizon, c’est un contrat en développement. Ça veut dire que je serai en exploration et en rédaction de scénarios. C’est le bout que j’aime le plus parce que ça laisse toute la place à la découverte et à l’imagination!
Comme je ne serai pas en production, j’aurai dans les prochaines semaines un peu plus de temps pour la photo que l’été dernier.
L’été dernier, nous devions tourner les images de surface et les images sous-marines dont nous avions besoin pour notre film qui sera diffusé en 2018 sur les ondes de Canal D. Ç’a a pris tout mon temps. Je n’ai pris conséquemment que très peu de photos. Tant sous l’eau que dans les immenses forêts de la Côte-Nord.
Il en ira autrement au cours des prochaines semaines. Parmi les espèces qui retiennent tout particulièrement mon attention cette année, il y a les baleines, les loups atlantiques, les grosses poules de mer et les nudibranches. Je plongerai régulièrement aussi avec Jeffrey Gallant, le spécialiste des requins du Québec. Nous tenterons de forcer la rencontre avec le mythique requin du Groenland. Ça, c’est pour le sous-marin.
À la surface, je veux me relancer dans l’ultra macro. Les insectes de la Côte-Nord sont fort peu observés. Ça me tente de vous les faire découvrir avec moi. Mais je veux aussi m’attaquer aux mammifères. Les ours particulièrement. Je vous ferai part de mes stratégies pour les observer et les poser.
Mais d’ici là, il me reste des préparatifs à compléter.
Je dois compléter la préparation du zodiac et nettoyer et bien préparer mon caisson sous-marin pour les découvertes sous-marines.
Je travaille avec un caisson Aquatica. À l’intérieur, j’y place ma Sony A7Sii. Et j’utilise tant le dôme pour ma lentille Sony 16-35mm que le port macro pour ma lentille Sony 90mm. J’ai un strobe Ikelite DS 161 pour la photo, mais qui ne fonctionne pas en ttl avec le caisson Aquatica. Ça veut dire que je dois ajuster manuellement la puissance du faisceau lumineux du flash lorsque je l’utilise sous l’eau. C’est un peu plus de manipulations qu’en ttl, mais ça fonctionne quand même bien. Sinon, j’utilise les lampes Sola. J’ai une 8000 et une 3000. Elles me sont indispensables pour faire de la vidéo au fond du Saint-Laurent.
Lorsque je capte des images pour la télé, j’utilise un enregistreur Shogun externe. Il est placé dans un caisson Nauticam. Ça me permet de tourner en 4K pro res 4-2-2. Dit plus clairement, c’est du 4K presque pas compressé. Ça donne des images superbes, mais mautadit que ça prend de l’espace sur un disque dur. À la fin d’une journée en mer (et je ne plonge que très rarement plus de deux fois par jour), je me ramasse avec des images qui pèsent 300-400 gig.


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