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On se défend comme on peut

Parce qu’il faut bien se défendre, le sébaste (sebastes fasciatus) s’est doté de glandes à venin! Ces glandes se trouvent à la base des rayons épineux de sa nageoire dorsale.Celui qui tenterait de l’avaler d’un coup en subirait les contrecoups. Et le pêcheur qui l’attraperait sans faire attention pourrait se piquer et se faire empoisonner.…
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Des baleines bleues nombreuses, mais aucun veau…

Article publié sur TVA qui soulève des questions inquiétantes au sujet de la baleine bleue https://www.tvanouvelles.ca/2020/10/26/afflux-inexplique-de-baleines-bleues-pres-de-la-cote-nord De nombreuses baleines bleues, les plus grands mammifères de la planète, sont observées en grand nombre dans le golfe Saint-Laurent près de la Côte-Nord, et ce, comme jamais auparavant. • À lire aussi: Les baleines sont nombreuses à Sept-Îles!…
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Picfair me voici!

Vous êtes de plus en plus nombreux à visiter mon blogue à partir de pays européens. Il est clair que la nature québécoise a de quoi à offrir qui dépasse nos frontières. La froidure, sur cette planète, est de plus en plus menacée. D’où l’importance de s’y intéresser toujours plus, pour mieux la protéger. Afin…
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La vie quasi microscopique
Aujourd’hui, on saute dans le monde du minuscule. L’eau du Saint-Laurent, c’est un véritable bouillon de vie. Il y a ces animaux nombreux qu’on aperçoit du premier regard. Et il y a aussi tous ceux qui sont trop petits pour être facilement remarqués. Les gammaridae font partie du second groupe. Dans le Saint-Laurent, il y…
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C’est important de s’entraider

Il est parfois bon de s’entraider si l’on espère mieux survivre dans les profondeurs du Saint-Laurent. Cela, les deux squatteurs que sont le bernard-l’ermite et la fourrure d’escargot (hydractinia echinata) l’ont bien compris. Le premier doit récupérer une coquille vide, le plus souvent celle d’un buccin, afin de se protéger au fond de l’abri ainsi…
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Des quiscales dans la neige

J’ai commencé à me passionner pour les oiseaux à l’enfance. Ça se passait dans les années 1980. J’avais un guide pour m’initier à leur identification. Le guide Roger Tory Peterson. Je l’ai encore d’ailleurs, ce vieux guide, dans lequel un tangara écarlate ne s’appelle pas encore un piranga! J’explorais les boisés du coin pour apercevoir…
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Une méduse parmi tant d’autres

Probablement la méduse la plus commune dans l’estuaire du Saint-Laurent: l’aurélie (Aurelia aurita). C’est une toute petite méduse blanchâtre. Elle peut atteindre les 40 centimètres de diamètre, dit-on, mais moi, dans le Saint-Laurent, je n’en ai jamais vues qui dépassaient les 10-15 centimètres de diamètre. On la reconnaît aux quatre gonades qu’elle arbore au niveau…
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Un bien piètre nageur

Dans l’estuaire, il est possible de croiser la route d’un poisson tout à fait particulier. Un poisson qui ne sait à peu près pas nager et dont les nageoires pelviennes se sont transformées en puissante ventouse au gré de l’évolution. Il s’agit de la grosse poule de mer (cyclopterus lumpus). Ce poisson s’approche des côtes…
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Se faire passer pour une roche

Pour survivre dans les profondeurs hostiles de l’estuaire du Saint-Laurent, les habitants doivent développer toutes sortes de stratégies.Certains sont imposants. D’autres discrets parce que très petits. Alors qu’il y en a qui préfèrent nager rapidement, en grands groupes intimidants. L’hémitriptère atlantique (hemitripterus americanus), lui, a préféré prendre la forme d’une roche recouverte d’algues. C’est comme…
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Rien ne se perd…

Un capelan qui meure et qui se retrouve au fond du Saint-Laurent, c’est une aubaine pour les étoiles!
